- 4 mars 2021
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En route pour la Super Ligue Futsal : l'ASPTT avec Marcel Hnepeune (Joueur - capitaine)

La Super Ligue Futsal fait son retour dès le 13 mars, avec cette année une formule inédite à 13 clubs ! Tous les deux jours, FOOTNC vous propose de retrouver la présentation d'une des équipes de cette Super Ligue Futsal.

Pour ouvrir cette rubrique, honneur au Champion sortant, l'ASPTT. Marcel Hnepeune, capitaine et joueur de la Sélection Calédonienne de Futsal, nous a fait le plaisir de nous répondre à quelques questions.

Marcel, vous avez brillamment fini Champion l'an dernier. On dit souvent que le plus dur est de rester au sommet. Comment l'ASPTT compte-t-il s'y prendre cette année ?

C'est vrai que comme tu dis ,le plus difficile c'est de rester au sommet, et encore plus cette année avec un championnat à 13 équipes. L'année va être très longue, il va donc falloir gérer l'effectif, en veillant au temps de repos de chacun pour éviter les blessures. Après, personnellement, on ne va rien révolutionner. On a un projet de jeu qu'on a mis en place depuis 2014, et que nous avons au fur et à mesure des années peaufiner. Ce plan de jeu paye, donc nous n'allons pas déroger à ce que nous faisons habituellement. Pour l'heure, le travail est à la préparation physique, on sait que pour être beau il faut passer par là. Nous sommes également très contents de tous nous retrouver, même s'il y a eu peu de changements dans l'effectif par rapport à l'an dernier, la cohésion du groupe reste primordial et il faut toujours veiller à l'entretenir, notamment en ce début de saison.

Dans un championnat aussi long, il faudra respecter toutes les équipes. Mais si tu devais te prêter au jeu et désigner une équipe à laquelle vous ferez particulièrement attention cette année, laquelle désignerais-tu ?

Comme tu le dis, avec l'enchaînement des matchs, toutes les équipes seront dangereuses cette année, notamment pour nous qui avons l'étiquette de Champion en titre. Je respecte bien évidemment toutes les équipes, mais si je devais me prêter au jeu, car on est quand même là pour s'amuser, je désignerais l'AS Riw1x. Je sais que ce choix étonnera peut-être, mais ceux qui ont déjà été jouer à Ponérihouen, savent comment ils sont ô combien difficiles à jouer à domicile. Très combatifs, physiques, vifs, et poussés par leurs supporters, ils nous ont toujours mis en difficulté là-bas.

Enfin, pour élargir un peu le sujet, tu fais également partie de la Sélection calédonienne de Futsal. Selon toi, que manque-t-il au futsal cagou pour, un jour, réussir à participer à une compétition internationale majeure ?

Je pense que justement les stages réalisés avec la Sélection Calédonienne à l'étranger (Nouvelle-Zelande, Malaisie, Tahiti) nous ont permis d'avoir des pistes pour répondre à cette question. Dans ces différents pays, le futsal se pratique très jeune, dès 5/6 ans, ce qui permet une progression beaucoup plus précoces des joueurs. Notre futsal cagou, lui, est en plein développement. Et je pense qu'à l'image de ce qu'il se fait dans ces pays, travailler la "base" : initier les plus jeunes, avoir de bonnes infrastructures et des éducateurs qualifiés, nous permettra à terme d'aller plus haut. Mais, j'ai bon espoir. A la vitesse où le futsal calédonien évolue, je suis persuadé qu'il est promis à un bel avenir.