Interview FOOTNC du Vendredi : EVA WAHIO, une "ETIOPATHE" au service du football Calédonien !
Dernière mise à jour : 25 juil. 2022
Comme chaque vendredi, retrouvez sur FOOTNC "L'Interview FOOTNC du Vendredi", un entretien qui a pour but de traiter en profondeur un sujet du football Calédonien !
Alors que l'actualité du football calédonien est aux qualifications de la Sélection Calédonienne Féminine pour la Coupe du Monde Féminine, FOOTNC vous propose de mettre en lumière ce vendredi, Eva Wahio, une "etiopathe" qui oeuvre depuis le début de l'année pour certains clubs de Super Ligue. Son parcours, qu'est-ce que l'étiopathie, ses indications, Eva va tout nous expliquer.
Eva, peux tu tout d'abord te présenter ?
Oui, bien évidemment. Je m’appelle Eva Wahio, j’ai 27 ans et je suis originaire de Ouégoa et d’Ouvéa.
Tu es donc "étiopathe". En quoi cela consiste-t-il exactement ? Quelles sont les différences avec un kiné ou un ostéopathe ?
L’étiopathie est une thérapie manuelle qui traite la majorité des pathologies, ponctuelles ou chroniques, que l’on rencontre au quotidien (troubles musculaires, troubles digestifs, troubles ORL …). Il n’y a pas forcément de comparaison à faire avec la kinésithérapie, puisque nous sommes plutôt complémentaires. Le kinésithérapeute contribue à renforcer ou à rééduquer le muscle "localement". Alors que l’étiopathe a une prise en charge plus "à distance", en s’assurant que ce muscle reçoive de bonnes informations nerveuses, qu’il soit bien nourri.. Avec l'ostéopathie, il est plus difficile de nous différencier. Disons, qu'étiopathes et ostéopathes n’iront pas travailler forcement la même chose pour un même problème.
Peux tu nous donner un exemple pratique pour que tout le monde comprennent bien ?
Oui, bien évidemment. Par exemple, si quelqu'un consulte pour une douleur à la cuisse. On pourrait se concentrer uniquement sur la zone douloureuse. Nous, nous avons une vision et une réflexion plus "globale", et nous allons par exemple essayer de voir si au niveau des vertèbres lombaires il n'y a pas de compression nerveuse, qui pourraient de ce fait entraîner de mauvaises connexions nerveuses, et au final une contracture douloureuse chronique.

Marie-Laure Palene (Le Mans - D2 Féminine) a profité de son passage en Nouvelle-Calédonie pour passer entre les mains d'Eva
Etiopathe, ça n'a pas l'air d'être rien. Où as tu suivi ta formation ?
J’ai suivi une formation de 6 ans à la Faculté Libre d’Etiopathie de Lyon. C’est une école privée, où les cours sont dispensés par des étiopathes et des professionnels de santé (médecin, urgentiste, radiologue…). Le diplôme s’obtient après validation d’un mémoire, c'est à dire un travail de recherche.
Depuis quand exerces tu sur le Territoire ? Et, combien êtes vous d'étiopathe sur le Territoire?
J’exerce depuis le début de l'année 2022. Je suis au village de Paita, les mercredis et les samedis. Et, nous sommes deux étiopathes sur le Territoire.
On t'a vu suivre dernièrement Tiga Sport, en Super Ligue. Est-ce que tu suis d'autres clubs de foot ou de sport de la même manière ?
Effectivement, j’accompagne actuellement l’équipe de Tiga Sport en match et sur certains entrainements. J’accompagne également l’équipe de l'AS Lossi, ainsi que la catégorie U13 de l’Olympique de Nouméa pendant leurs entrainements. J’ai un moment travailler aussi avec la FCF Académie, l'Académie féminine. En métropole, pendant ma formation, j'avais également eu l'occasion de suivre des sportifs, ce n'est donc pas nouveau.

Le leader Tiga Sport profite des services d'Eva cette année
Pour ta part, as tu déjà pratiqué le football plus jeune ?
Oui bien sûre ! J’ai pratiqué le football durant toute ma jeunesse, passant du football de rue, à la Section Sportive au collège, puis dans le club de l'AS Wetr. J’ai aussi eu la chance d’être sélectionnée en Sélection Cagou aux Jeux du Pacifique en 2011, malheureusement je n’avais pas pu participer aux matchs suite à une blessure au genou.
Enfin, si des personnes seraient intéressées par tes soins, combien de séance d'étiopathie penses tu qu'un sportif pourrait-il avoir besoin ?
Ca dépend bien évidemment de la pathologie, mais en moyenne, c'est 1 à 2 séances, et ça peut aller jusqu’à 3 selon la pathologie, le degré de la lésion, l’ancienneté ou encore l’intensité de la pratique.
Merci Eva pour cet éclairage sur ta pratique.
De rien, c'est moi qui remercie FOOTNC. En espérant avoir été claire et complète !


